Mes jeunes années,
je les ai passé
parmi tes fumées
et tes aciéries
éclairaient la nuit
de lueurs jolies,
et sur mon chemin,
cartable à la main,
très tôt le matin,
j'entendais crier
dans notre quartier
notre bon laitier
Charleroi, Charleroi,
moi je garde de toi
des souvenirs d'enfance,
j'ai froid quand j'y pense
Charleroi, Charleroi,
un jour je reviendrai,
revoir le quartier,
là ou je suis né
pendant le marché,
dans tous les cafés,
j'entendais chanter,
je revois la place,
les jours de ducasse,
et le marchand de glaces,
tous tes vieux ciné,
où j'ai admiré,
tes monstres sacrés
et puis tout ce bruit
pendant le derby
c'était la folie,
Charleroi, Charleroi,
moi je garde de toi
des souvenirs d'enfance,
j'ai froid quand j'y pense
Charleroi, Charleroi,
un jour je reviendrai,
revoir le quartier,
là ou je suis né
et j'entends parfois
tous les cris de joies,
de tes saint Elois
tous tes ouvriers
s'avaient l'honorer
dans leurs ateliers,
et j'entends, c'est bête
cogner dans ma tête
le bruit des molettes
paraît qu'aujourd'hui
tout ça, c'est fini
Pourtant je te dis
Charleroi, Charleroi,
un jour on reverra
renaître l'espoir
dans mon pays noir
Charleroi, Charleroi,
moi je garde la foi,
de voir refleurir,
tous mes souvenirs
Salut,
si vous aimez la transcription,
n'hésitez pas à aimer,
Merci!