Un combat au point du jour. Le soleil et la fumée.
Combien savent ce qu'il adviendra d'eux ?
Quels lendemains pour nos jeunes pensées ?
A qui l'espoir ? A qui la peur ?
Les branches de l'obier* vacillent et chancellent.
Maman, qui nous faut-il donc prier ?
Combien encore d'enfants te prendra-t-elle,
Cette guerre qui n'est pas la tienne ?
Devenus parents, filles et fils,
Au gré de leurs rêves multicolores,
Embrassent des idées mensongères.
Pour des nuits apaisées, ils sacrifient chacun de leurs jours.
Les branches de l'obier* vacillent et chancellent.
Maman, qui nous faut-il donc prier ?
Combien encore d'enfants te prendra-t-elle,
Cette guerre qui n'est pas la tienne ?
Ainsi, tout était jadis parfait
En ce lieu où l'on ne versait nulle sueur, nulle larme.
Seulement, nous ne marchions pas vers ce néant.
Moi, je ne peux emprunter ce chemin.
Comment oses-tu donc, toi, suivre une telle voie ?!
Les branches de l'obier* vacillent et chancellent.
Maman, qui nous faut-il donc prier ?
Combien encore d'enfants te prendra-t-elle,
Cette guerre qui n'est pas la tienne ?
Les branches de l'obier vacillent et chancellent.
Maman, ce n'est pas pour cela que nous prions !
Combien encore d'enfants te prendra-t-elle,
Cette guerre qui n'est pas la tienne ?
Combien encore d'enfants te prendra-t-elle,
Cette guerre qui n'est pas la tienne ?