Je suis un goéland blessé,
un grand oiseau qui s'est brisé.
Faut-il qu'on me laisse inachevé ?
Une île, un palais peuvent se dresser
surgir d'un océan glacé
tandis que moi couché j'agonise
à petit feu comme Venise.
Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, regardez-moi au fond des yeux,
vous y verrez comme un appel,
le cri de la terre et du ciel, oohh
Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, que votre épée me coupe en deux
Achevez-moi monsieur.
Je suis une guerrière blessée,
une Amazone désarçonnée.
Faut-il qu'on me laisse inachevée ?
Une ville, un cyprès peuvent se dresser
surgir du sable et des galets
tandis que moi, noyée dans mes sanglots
je reste à l'entrée du tombeau.
Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, regardez-moi au fond des yeux,
vous y verrez comme un appel,
le cri de la terre et du ciel, oohh
Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, que votre épée me coupe en deux
Achevez-moi monsieur.
Oh, Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, regardez-moi au fond des yeux,
vous y verrez comme un appel,
le cri de la terre et du ciel, oohh
Achevez-moi monsieur,
Achevez-moi, que votre épée me coupe en deux
Achevez-moi monsieur,
puis restez près de moi...