lloro por mi pobre madre: Je pleure pour ma mère
Una moneda le di :
je lui ai donné une pièce de monnaie
yo no tengo quien me quiera:
moi, je n'ai pas quelqu'un qui m'aime
Yo tampoco tengo: moi non plus, je n'ai pas
una moneda le di
Une (pièce de) monnaie lui ai donnée
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alain.chevalier | 3 years 5 months |
psq | 3 years 5 months |
1. | Μη μου θυμώνεις (Mi Mou Thymoneis) |
2. | Όλα καλά (Ola Kala) |
3. | Στο ’πα και στο ξαναλέω (Sto 'pa Kai Sto Ksanaleo) |
Merci Isabel. Quelques détails :
je vis a un petit gitan pleurer.... > j'ai vu un petit gitan pleurer. En français on ne dit pas "voir à", et ici on utiliserait plutôt le passé composé, beaucoup plus courant que le passé simple, qui fait "littéraire"
Pleure pour ma mère > Je pleure pour ma pauvre mère
n’ai réjouit > n'ai réjoui (plusieurs fois) ; pas de -t final pour le participe passé (mais : il réjouit, avec -t).
Una moneda le di ¡ay, canción,
le di pa' que me cantara,
yo que, ni con esa monedita,
alegré yo su corazón.
Je comprends :
Une piécette lui ai donné, oh, (et) une chanson
je lui ai donnée pour qu'il me la chante,
moi qui, même avec cette piécette
n'ai pu réjouir son cœur.
... du coup, un doute me prend. N'est-il pas plus correct d'écrire "Une chanson je lui ai donné", sans -e ? Si c'était "la chanson que je lui ai donnée", il faudrait faire l'accord, mais ici c'est une simple inversion des termes, alors je ne suis pas sûr ! Qu'en pense [@silenced] ?
Pour ce que j'en ai compris, la loi dit que c'est purement une question de place. Quand le COD est placé avant le verbe, peu importe comment ou pourquoi, on accorde. Honnêtement c'est la règle la plus absurde du français, à mon avis, mais on m'a tellement fait suer avec quand j'étais petit que je me suis mis à l'aimer. Un genre de syndrome de Stockholm, quoi.
La maîtresse à l'école nous disait : "si tu sais qui c'est quand tu prononces le participe, alors tu accordes".
Je me rends à l'autorité de Grevisse, qui signale en effet cet exemple chez Nerval :
Depuis trois ans, d’autres émotions,
Des biens, des maux, – des révolutions, –
Ont dans les murs sa mémoire effacée. (= ont effacé sa mémoire dans les murs).
Mais ça fait vraiment bizarre. Décidément, vivement qu'on simplifie tout ça, orthographe et syntaxe, ou qu'on se mette tous à l'esperanto... :|
Le passé simple n'est pas "littéraire"; il est narratif - comme l'aoriste en grec. Une nuance qui semble s'être perdue. Les chansons populaires traditionnelles françaises, qui ne sont pas des chefs-d'oeuvres littéraires, sont truffées de passés simples; par ex.: "Il était un petit homme (...) Il monta sur un arbre, pour voir ses chiens courir, carabi!"
C'est une question de position quand la phrase est construite normalement. Mais il y a ici une anacoluthe qui semble remettre la règle en question. Elle me semble autoriser le non-accord.
Mais c'est archi-subtil: j'écrirais "une monnaie je lui ai donné", mais "une monnaie lui ai donnée". Allez savoir pourquoi...
Il y a toujours l'astuce de prendre un verbe du 3ème groupe. "une pièce (je) lui ai prise" ou "une pièce (je) lui ai pris" ?
Franchement les deux me semblent un peu difficiles à lire.
Et je ne sais pas non plus si on doit mettre un "s" à difficile. S'agit-il d'une locution adverbiale ? Décidément le français c'est pas de la tarte.
Du coup, je relis le texte, et quelques bricoles me gênent:
"Pleure pour ma mère": pourquoi pas "je pleure"?
"Je n'ai quelqu'un qui..." Je dirais "personne qui" (étymologiquement, "personne" = quelqu'un)
"je perdis mon coeur": le passé composé (j'ai perdu) serait plus "confortable"
"lui ai donné pour qu'il me chanta" > chantât
"Rose de la passion" mériterait peut-être une note explicative. Il y a évidemment la rose rouge ("La fleur que tu m'avais jetée...", Carmen). Mais certains appellent ainsi la Passiflore, qui est tout autre chose.
Bonjour à tous !
J'ouvre mon ordi et je vois un "roman-fleuve" au sujet de cette traduction.....
Je l'avais commencée avant de boucler mon ordi, il y a presque 3 mois, je l'avais un peu "perdue de vue" et je pensais qu'elle était terminée et l'ai envoyée.
Grave erreur....: je m'aperçois que je l'avais faite trop vite et de plus, je ne l'ai pas relue avant.
Il est vrai que vous avez raison sur pas mal de points.
Le seul point sur lequel je ne sois pas tout à fait d'accord est à propos de la traduction Passé simple Espagnol vers passé compsé en français : si c'est souvent le cas, ce n'est pas non plus absolument systématique et il y a des fois où la traduction Passé simple vers passé simple est faisable.
Bon, je me repenche sur mes erreurs et fait mon mea culpa
éjoui son cœur -> une petite faute de frappe
Je ne connais rien à l'espagnol, mais "monnaie" ne me parle pas trop. Pourquoi pas "pièce" comme le suggère Alain ?
Dans tout cela, je ne t'ai pas répondu Alain....Merci donc pour tes étoiles, et ton indulgence, mais je ne saurai dire si cette 'note" était bien méritée.
Ce que je constate, c'est qu'il est plus facile de voir les fautes chez les autres que les siennes, puisque nous nous faisons de multiples corrections l'un l'autre et je t'en remercie.
Désolé, mais "pour qu’il me chanta," ce n'est pas correct, il faut le subjonctif, donc plutôt : pour qu'il me la chante. Le "la" est sous-entendu, mais je pense que c'est mieux en français.
Et pour "moneda", ce serait définitivement mieux de dire : une pièce, une piécette, une pièce de monnaie. Une monnaie, c'est plutôt en général (ex: l'euro est une monnaie), ou alors une pièce de monnaie ancienne.
Sublime Giorgos Dalaras !