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Le vin des amants → traduction en allemand
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Relecture demandée par l’auteur·e
Paroles originales
Le vin des amants
Aujourd'hui l'espace est splendide !
Sans mors, sans éperons, sans bride,
Partons à cheval sur le vin
Pour un ciel féerique et divin !
Comme deux anges que torture
Une implacable calenture, (*)
Dans le bleu cristal du matin
Suivons le mirage lointain !
Mollement balancés sur l'aile
Du tourbillon intelligent,
Dans un délire parallèle,
Ma sœur, côte à côte nageant,
Nous fuirons sans repos ni trêves
Vers le paradis de mes rêves !
Traduction
Der Wein der Liebenden
Heut leuchten und strahlen die Weiten!
Ohne Zügel und Sporn lass uns reiten,
Lass uns reiten getragen vom Wein
In den Feenhimmel hinein!
Zwei Engel, die sich der heissen,
Der dampfenden Erde entreissen,
Durch des Morgens kristallnes Blau
Hinüber zur spiegelnden Au!
Gebettet auf Windes Rücken,
Der klug uns trägt und uns wiegt,
Ziehn wir im gleichen Entzücken
Seite an Seite geschmiegt,
Ziehn, Schwesterlein, ich und du
Dem Land der Träume zu.
Merci ! ❤ | ||
Tous droits réservés © Christian Guernes (pour les traductions en français, sauf indication contraire ; lien vers le source, indication du commentaire,etc.)
Publié par Guernes 2016-07-04
Commentaires de l’auteur·e :
übersetzung - Terese Robinson (1925)
Source de la traduction :
Charles Baudelaire: Top 3
1. | Enivrez-vous |
2. | Les Litanies de Satan |
3. | L'albatros |
Commentaires
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Langues : maternelle français, courant français, avancé italien, portugais, intermédiaire allemand, espagnol, débutant latin
(*) CALENTURE, subst. fém. : MÉD. Délire furieux observé chez les marins au moment de la traversée des zones tropicales et s'accompagnant d'un désir irrésistible de se jeter à la mer.
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L'épouvantable, l'effroyable Calenture (F. Liszt, Correspondance de Liszt et de la comtesse d'Agoult,1833-64, p. 37):
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« Parfois, mes goûts naturels se réveillaient comme un incendie longtemps couvé. Par une sorte de mirage ou de calenture, moi, veuf de toutes les femmes que je désirais, dénué de tout et logé dans une mansarde d'artiste, je me voyais alors entouré de maîtresses ravissantes!... » Balzac, La Peau de chagrin,1831, p. 104.