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À celle qui est trop gaie (traduzione in Spagnolo)

Francese
Francese
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À celle qui est trop gaie

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
 
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
 
Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.
 
Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !
 
Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein,
 
Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon cœur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.
 
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,
 
Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,
 
Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma sœur !
 
Pubblicato da makis17makis17 2015-07-26
traduzione in SpagnoloSpagnolo
Allinea i paragrafi

A la que es demasiado alegre

Tu cabeza, tu gesto, tu aire
Como un bello paisaje, son bellos;
Juguetea en tu cara la risa
Cual fresco viento en claro cielo.
 
El triste paseante al que rozas
Se deslumbra por la lozanía
Que brota como un resplandor
De tus espaldas y tus brazos.
 
El restallante colorido
De que salpicas tus tocados
Hace pensar a los poetas
En un vivo ballet de flores.
 
Tus locos trajes son emblema
De tu espíritu abigarrado;
Loca que me has enloquecido,
Tanto como te odio te amo.
 
Frecuentemente en el jardín
Por donde arrastro mi atonía,
Como una ironía he sentido
Que el sol desgarraba mi pecho;
 
Y el verdor y la primavera
Tanto hirieron mi corazón,
Que castigué sobre una flor
La osadía de la Naturaleza.
 
Así, yo quisiera una noche,
Cuando la hora del placer llega,
Trepar sin ruido, como un cobarde,
A los tesoros que te adornan,
 
A fin de castigar tu carne,
De magullar tu seno absuelto
Y abrir a tu atónito flanco
Una larga y profunda herida.
 
Y, ¡vertiginosa dulzura!
A través de esos nuevos labios,
Más deslumbrantes y más bellos,
Mi veneno inocularte, hermana.
 
Grazie!
Pubblicato da Valeriu RautValeriu Raut 2016-03-04
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Traducción de Luis López Nieves

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