A
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Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Traduzioni di “L'albatros”
Charles Baudelaire: 3 più popolari
1. | Enivrez-vous |
2. | Les Litanies de Satan |
3. | L'albatros |
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Ecoutez cette chanson très belle :
https://hotplayer.ru/?s=l%27albatros (8ème ligne d'en haut, " Charles Beaudelaire - L'Albatros)
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Les fleurs du mal (1861 - 2ème édition) - 002 - Spleen et idéal - II