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La servante au grand cœur... (traduzione in Portoghese)

Francese
Francese
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La servante au grand cœur...

La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs,
Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres,
Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats,
À dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver
Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.
 
Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir,
Calme, dans le fauteuil, je la voyais s'asseoir,
Si, par une nuit bleue et froide de décembre,
Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre,
Grave, et venant du fond de son lit éternel
Couver l'enfant grandi de son œil maternel,
Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse,
Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse ?
 
Pubblicato da GuernesGuernes 2016-09-04
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Vidéo : Jean-Louis Barrault

traduzione in PortoghesePortoghese
Allinea i paragrafi

À moça de servir de que tinhas ciúme...

À moça de servir de que tinhas ciúme
E que dorme seu sono em campa sem perfume,
Deveremos levar-lhe algum buquê de flores .
Todo morto é infeliz, estremece de dores,
E quando outubro sopra, a podar velhas árvores,
Seu vento de tristeza em torno de seus mármores,
Devem certo julgar os vivos tão perversos
Por dormirem assim, sob lençóis imersos,
Enquanto, a ruminar devaneio fatal,
Sem amena palestra e sem formar casal,
Roídos pelo verme, esqueletos glaciais,
Sentem que vão morrer as neves hibernais
E os séculos sem que amigos ou parentes,
Troquem os farrapões pelas grades pendentes.
 
Quando a lenha assobia e canta, se, ao luar,
Imota em seu divã, punha-se a repousar,
E se, por noite azul e fria de dezembro,
Via-a a um canto do quarto (agora eu bem me lembro!)
Grave e vinda do fundo de seu leito eterno
Ninar a quem cresceu com seu olhar materno,
Que iria responder a esta alma assim tão pia,
Toda pranto a rolar da pálpebra vazia?
 
Grazie!

Tous droits réservés © Christian Guernes (pour les traductions en français, sauf indication contraire ; lien vers le source, indication du commentaire,etc.)

Pubblicato da GuernesGuernes 2016-09-12
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Tradução – Carlos Pujol

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