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Le balcon (traduzione in Portoghese)

Francese
Francese
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Le balcon

Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses,
Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs !
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses !
 
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux ! que ton coeur m'était bon !
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.
 
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
Que l'espace est profond ! que le coeur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
 
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
Et je buvais ton souffle, ô douceur ! ô poison !
Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison.
 
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses
Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton coeur si doux ?
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses !
 
Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-il d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes ?
- Ô serments ! ô parfums ! ô baisers infinis !
 
Pubblicato da GuernesGuernes 2016-08-09
Ultima modifica GuernesGuernes 2016-08-30
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Vidéo : dit par Serge Reggiani
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Autre vidéo - Kirjuhel
https://youtu.be/TNLultyZVVs

traduzione in PortoghesePortoghese
Allinea i paragrafi

A Varanda

Mãe das recordações, amante das amantes,
Tu, todo o meu prazer! Tu, todo o meu dever!
Hás de lembrar-te das carícias incessantes,
Da doçura do lar à luz do entardecer,
Mãe das recordações, amante das amantes!
 
As tardes à lareira, ao calor do carvão,
E as tardes na varanda, entre róseos matizes.
Quão doce era o seu seio e meigo coração!
Dissemo-nos os dois as coisas mais felizes
Nas tardes à lareira, ao calor do carvão!
 
Quão soberbo era o sol nas tardes douradas!
Que profundo era o espaço e como a alma era langue!
Curvado sobre ti, rainha das amadas,
Eu julgava aspirar o aroma de teu sangue.
Quão soberbo era o sol nessas tardes douradas!
 
A noite se adensava igual a uma clausura,
E no escuro os meus olhos viam-te as pupilas;
Teu hálito eu sorvia, ó veneno, ó doçura!
E dormiam teus pés em minhas mãos tranqüilas.
A noite se adensava igual a uma clausura.
 
Sei a arte de evocar as horas mais ditosas,
E revivo o passado imerso em teu regaço.
Para que procurar belezas voluptuosas
Se as encontro em teu corpo e em teu cálido abraço?
Sei a arte de evocar as horas mais ditosas.
 
Juras de amor, perfumes, beijos infinitos,
De um fundo abismo onde não chegam nossas sondas
Voltareis, como o sol retorna aos céus benditos
Depois de mergulhar nas mais profundas ondas?
– Juras de amor, perfumes, beijos infinitos!
 
Grazie!

Tous droits réservés © Christian Guernes (pour les traductions en français, sauf indication contraire ; lien vers le source, indication du commentaire,etc.)

Pubblicato da GuernesGuernes 2016-08-09
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