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Madrigal triste (traduzione in Tedesco)

Francese
Francese
A A

Madrigal triste

I
 
Que m'importe que tu sois sage ?
Sois belle ! et sois triste ! Les pleurs
Ajoutent un charme au visage,
Comme le fleuve au paysage ;
L'orage rajeunit les fleurs.
 
Je t'aime surtout quand la joie
S'enfuit de ton front terrassé ;
Quand ton coeur dans l'horreur se noie ;
Quand sur ton présent se déploie
Le nuage affreux du passé.
 
Je t'aime quand ton grand oeil verse
Une eau chaude comme le sang ;
Quand, malgré ma main qui te berce,
Ton angoisse, trop lourde, perce
Comme un râle d'agonisant.
 
J'aspire, volupté divine !
Hymne profond, délicieux !
Tous les sanglots de ta poitrine,
Et crois que ton coeur s'illumine
Des perles que versent tes yeux !
 
II
 
Je sais que ton coeur, qui regorge
De vieux amours déracinés,
Flamboie encor comme une forge,
Et que tu couves sous ta gorge
Un peu de l'orgueil des damnés ;
 
Mais tant, ma chère, que tes rêves
N'auront pas reflété l'Enfer,
Et qu'en un cauchemar sans trêves,
Songeant de poisons et de glaives,
Eprise de poudre et de fer,
 
N'ouvrant à chacun qu'avec crainte,
Déchiffrant le malheur partout,
Te convulsant quand l'heure tinte,
Tu n'auras pas senti l'étreinte
De l'irrésistible Dégoût,
 
Tu ne pourras, esclave reine
Qui ne m'aimes qu'avec effroi,
Dans l'horreur de la nuit malsaine,
Me dire, l'âme de cris pleine :
" Je suis ton égale, Ô mon Roi ! "
 
Pubblicato da GuernesGuernes 2016-09-05
traduzione in TedescoTedesco
Allinea i paragrafi

Trauriges Madrigal (Walter Benjamin)

Versioni: #1#2
I
 
Was kann mir gelten deine Heiterkeit
Schön und betrübt sei du den Wangen
Sind zarte Tränen ein Geschmeid
So wie ein Strom dem Lande breit
Nach Wettern sieht man Blumen prangen
 
Ich liebe dich will Heiterkeit verhauchen
Auf deiner Stirne die zur Qual erlesen
Dein Herz sich ewig in Entsetzen tauchen
Und über deine Gegenwart sich bauchen
Die grause Wolke des »Gewesen«
 
Ich liebe dich wenn nie der Strom versiegt
Aus deinem großen Auge heiß wie Blut
Und wie auch meine Hand dich wiegt
Die schwere Bängnis dir obsiegt
Aufstöhnt wie Todeswut
 
Ich schlürfe wie gewaltige Lüste
Dich große Hymne die erfreut
Die Seufzer alle deiner Brüste
Weiß daß dein Herz erstrahlen müßte
Von Perlen die dein Auge streut
 
II
 
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Grazie!

Tous droits réservés © Christian Guernes (pour les traductions en français, sauf indication contraire ; lien vers le source, indication du commentaire,etc.)

Pubblicato da GuernesGuernes 2016-09-06
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Übersetzung - Walter Benjamin

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