. . Es-tu ma femme ? Ma femme faite pour atteindre la rencontre du présent ? L’hypnose du phénix convoite ta jeunesse. La pierre des heures l’investit de son lierre.
. . Es-tu ma femme ? L’an du vent où guerroie un vieux nuage donne naissance à la rose, à la rose de violence.
. . Ma femme faite pour atteindre la rencontre du présent.
. . Le combat s’éloigne et nous laisse un cœur d’abeille sur nos terres, l’ombre éveillée, le pain naïf. La veillée file lentement vers l’immunité de la Fête.
. . Ma femme faite pour atteindre la rencontre du présent.
17ème poème de "Seuls demeurent" (1938 -1944)