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Spleen (4) Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle... (traduzione in Portoghese)

Francese
Francese
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Spleen (4) Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
 
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
 
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
 
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
 
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
 
Pubblicato da GuernesGuernes 2016-05-28
Ultima modifica GuernesGuernes 2016-09-08
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(3) Il existe quatre poèmes de Charles Baudelaire ayant le titre Spleen, dans Les fleurs du mal ; celui-ci est le troisième.

traduzione in PortoghesePortoghese
Allinea i paragrafi

Spleen (4) - Quando o cinzento céu...

Quando o cinzento céu, como pesada tampa,
Carrega sobre nós, e nossa alma atormenta,
E a sua fria cor sobre a terra se estampa,
O dia transformado em noite pardacenta;
 
Quando se muda a terra em húmida enxovia
D'onde a Esperança, qual morcego espavorido,
Foge, roçando ao muro a sua asa sombria,
Com a cabeça a dar no tecto apodrecido;
 
Quando a chuva, caindo a cântaros, parece
D'uma prisão enorme os sinistros varões,
E em nossa mente em frebre a aranha fia e tece,
Com paciente labor, fantásticas visões,
 
- Ouve-se o bimbalhar dos sinos retumbantes,
Lançando para os céus um brado furibundo,
Como os doridos ais de espíritos errantes
Que a chorrar e a carpir se arrastam pelo mundo;
 
Soturnos funerais deslizam tristemente
Em minh'alma sombria. A sucumbida Esp'rança,
Lamenta-se, chorando; e a Angústia, cruelmente,
Seu negro pavilhão sobre os meus ombros lança!
 
Grazie!

Tous droits réservés © Christian Guernes (pour les traductions en français, sauf indication contraire ; lien vers le source, indication du commentaire,etc.)

Pubblicato da GuernesGuernes 2016-05-28
Ultima modifica GuernesGuernes 2016-09-08
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Tradução de Delfim Guimarães

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