Comme la pomme en son arbre
Séduite par l’appel de la terre
Termine son alliance sans reproches ni regrets
Teignant le sol de son enveloppe
Et le bigaradier demeurant sur la tombe
Pleurait ses fils de larmes blanches
Larmes portées par le vent asservisseur
Futures esclaves de néroli
Alors accoururent les différents cortèges impatients
S’introduisant à travers l’habit déchiré
Qui autrefois abritait un sang amère
Aujourd’hui noyant une sépulture
Puis le temps exposera les graines
Qui iront s'assoupir en des lieux plus profonds
Pour plus tard devenir plante ligneuse
Condamnée à la parfois cruelle pérennité