Love, love, love, dit-on en Amérique
Lioubov, en Russie soviétique
Amour, aux quatre coins de France
Moi je crois, crois, crois
Qu'avec tous ces mot là, là, là
La paix enfin aura
un jour sa chance
Léonid, qui habite Moscou,
est monté dans sa troïka
Et acheté du caviard
et de la vodka (ha! ha!)
de chez Pouchkine
Tandis que Richard, de Washington,
A pris des hamburgers par tonnes
Et Georges à Paris a ceuilli des fleurs
Et tous trois sont allées en Chine
Love, love, love, dit-on en Amérique
Lioubov, en Russie soviétique
Amour, aux quatre coins de France
Moi je crois, crois, crois
Qu'avec tous ces mot là, là, là
La paix enfin aura
un jour sa chance
C'était une surprise-partie
On a dansé toute la nuit (hé !)
De temps en temps, on peut bien
Rire entre voisins (Ha! ha!)
Voisins de terre
C'était une soirée à Pékin
Où se retrouvaient de vieux copains
Qui aiment rire boire et chanter
Mais qui n'aiment pas faire la guerre
Love, love, love, dit-on en Amérique
Lioubov, en Russie soviétique
Amour, aux quatre coins de France
Moi je crois, crois, crois
Qu'avec tous ces mot là, là, là
La paix enfin aura
un jour sa chance
(ad libitum)
La chanson imagine le message de paix envoyé par les présidents soviétiques Léonid Brejnev, américain Richard Nixon et français Georges Pompidou se réunissant comme de vieux amis en Chine à Pékin (avec Mao, sous-entendu).
Les présidents étaient en fonction au début des années 70s, date de la chanson.