Bonsoir.
Je crois observer une faute :
à toutes les apparences de la vie et de l'amour de toi, la seule qui compte
Mais j'entends :
à toutes les apparences de la vie, de l'amour, et toi, la seule qui compte
À demain !
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Hubert Clolus | 2 months 1 week |
Sarasvati | 5 years 11 months |
1. | Le pélican |
2. | J'ai tant rêvé de toi |
3. | La fourmi |
Bonsoir.
Je crois observer une faute :
à toutes les apparences de la vie et de l'amour de toi, la seule qui compte
Mais j'entends :
à toutes les apparences de la vie, de l'amour, et toi, la seule qui compte
À demain !
Is it really necessary to add the poem twice? There is no repetition in the original. Now, if you wanted to show the two versions of the form of the poem ( verses, stanzas) perhaps a comment would have been enough.
There are not versions, actually. Is the same poem.
Manu Chao Folk, Latino, Punk, | |
Barbara Pravi Pop, Singer-songwriter | |
Indila Pop, R&B/Soul, | |
Édith Piaf Singer-songwriter | |
Gipsy Kings Flamenco, Pop, Salsa | |
Zaz Jazz, R&B/Soul, | |
Charles Aznavour Singer-songwriter |
'J'ai tant rêvé de toi' est un des sept poèmes composés en 1926 et adressés 'À la mystérieuse'.
.
Ils furent inspirés par la chanteuse de music-hall Yvonne Georges qui meurt de tuberculose en 1930, à l'âge de 33 ans, juste avant la publication en mai de cet ensemble de textes dans le recueil 'Corps et biens'.
.
Autre vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=2letTH2gqug
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Texte et disposition conformes au volume n° 16
des "Poètes d'aujourd'hui" consacré à Robert Desnos,
paru chez Pierre Seghers, Éditeur, en février 1960
Page 132
***
J'ai tant rêvé de toi
que tu perds la réalité
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
. . . . et de baiser sur cette bouche la naissance
. . . . de la voix qui m'est chère.
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre
. . . . à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
. . . . au contour de ton corps peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
. . . . et me gouverne depuis des jours et des années
Je deviendrais une ombre sans doute,
Ô balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute
. . . . que je m'éveille. Je dors debout le corps exposé à
. . . . toutes les apparences de la vie et de l'amour et
. . . . que toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi,
. . . . je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres
que les premières lèvres et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me
. . . . reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être
. . . . fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois
. . . . que l'ombre qui se promène et se promènera
. . . . allègrement sur le cadran solaire de ta vie.
***